Biographie
Victor Courtray est né dans la région parisienne, le 22 juillet 1896 à Nangis, en Seine-et-Marne. Alors qu'il était encore écolier son père, peintre du dimanche et musicien, avait l'habitude d'emmener ses fils à bicyclette, Victor et son frère Jean (d'un an plus jeune) faire de l'aquarelle dans les bois et l'étang des environs de Clamart. Ce frère tant chéri disparu, soldat de 20 ans, pendant cette guerre de 1914. Après une scolarité à Clamart et Paris, il entre à l’école Boulle à Paris en 1909 et sort major de sa promotion en 1914.
Il est mobilisé durant la Première Guerre mondiale, et repéré par sa hiérarchie pour la qualité des dessins qu’il réalise dans les tranchées. Il reçoit la Croix de guerre pour sa conduite au feu.
À partir de 1918, il entre en tant que collaborateur dans l'atelier de Maurice Dufrêne, son ancien professeur de Décoration à l’école qui l’a formé. Il travaille ensuite avec l’ébéniste et décorateur Paul Follot à la création de l’atelier d’Art Pomone du Bon Marché où sont alors présentés des meubles luxeux et des commandes réalisées sur-mesure.
Il produit ensuite du mobilier, des tapis, des tissus et des papiers peints pour les maisons D.I.M. et Charpentier. À cette même période, il expose au Cercle Volney, et au musée Galliera, où il est primé.
À partir de 1918, il entre en tant que collaborateur dans l'atelier de Maurice Dufrêne, son ancien professeur de Décoration à l’école qui l’a formé. Il travaille ensuite avec l’ébéniste et décorateur Paul Follot à la création de l’atelier d’Art Pomone du Bon Marché où sont alors présentés des meubles luxeux et des commandes réalisées sur-mesure.
Il produit ensuite du mobilier, des tapis, des tissus et des papiers peints pour les maisons D.I.M. et Charpentier. À cette même période, il expose au Cercle Volney, et au musée Galliera, où il est primé.
Qu’ils soient bronziers, dessinateurs, décorateurs, ébénistes, architectes décorateurs, ciseleurs, ces exposants de Galliera, s’ils n’innovent pas, savent au moins leur métier à merveille et ne manquent pas de conscience professionnelle. Il faut citer le meuble de salon de M. Victor Courtray pour sa sobriété…
La chronique des arts et de la curiosité, 31 octobre 1922, p.135.